Le poème de Jean-Pierre Siméon, Stabat Mater Furiosa est un plaidoyer puissant, femme de douceur contre homme de guerre, essence de la vie, contre essence chaotique. Seule, la femme y prend l’entière parole «dans le pré-carré d’ombre et de silence» qui devient un lieu unique d’expression.

C’est un cri de colère, une protestation solitaire, la femme, gouvernante de la paix face à l’instinct inépuisable de l’homme à engendrer les conflits.

Le poème, la danse et la peinture, combinent grâce à leur forme diverse l’expression forte et grave de ce cri pour la paix, posant au centre du sujet le mouvement, le corps, l’Homme.